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[Coin maladie]MÉDECINES NATURELLES : La Phytotherapie

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Message par sisi83 Dim 05 Nov 2006, 19:20

LA PHYTOTHERAPIE EXACTEMENT


[Coin maladie]MÉDECINES NATURELLES : La Phytotherapie Phytotherapie_1 La phytologie, étymologiquement « étude des plantes » à visée thérapeutique, est une discipline vaste, variée et particulièrement intéressante dans le cadre de la médecine vétérinaire. Il convient cependant d’en appréhender les critères précis de sélection afin d’obtenir des produits finis de qualité rigoureuse ; en effet sur le marché français (comme ailleurs d’ailleurs) fleurissent en parapharmacies des éventails larges de produits divers, dont la plupart ne répondent pas à une éthique bien spécifique. Tout aussi désireux de connaître les produits employés, surtout parce qu’ils soignent des animaux qui ne leur appartiennent pas, les vétérinaires français sont nombreux (et pour cause) à ne pas savoir grand-chose des impératifs qualitatifs de cette discipline. Voici donc un précis complet (mais non exhaustif) de la phytologie telle que nous l’apprenons en Amérique du Nord.

I. La Phytologie à l'origine de la Médecine

Les témoignages de l’intérêt de l’homme pour les plantes se perdent dans les méandres de la préhistoire. Durant des milliers d’années, les plantes ont constitué la principale source de remède, pour l’homme comme pour ses animaux domestiques, contre les nombreuses maladies qui n’ont cessé de l’affecter au travers de son histoire. Cependant, hélas, avec l’avènement de la médecine dite « scientifique », vers la fin du 19è siècle, et la découverte de produits « miracles » (antibiotiques, sulfamides…) la phytologie prit alors une allure douteuse de pratiques à reléguer au fond des tiroirs, et aux vertus devenues incertaines grâce aux campagnes massives des laboratoires de médicaments de synthèse.
Mais les effets secondaires de ces nouveaux médicaments se sont rapidement révélés. Alors les hommes ont recommencé progressivement à se tourner vers les bienfaits naturels des plantes médicinales. Et depuis la fin des années 70, l’usage de la phytologie à visée thérapeutique rencontre un regain d’intérêt incontestable. Il traduit ainsi une volonté profonde de retour vers la nature tout en s’appuyant sur des bases solides et scientifiquement contrôlées.
De nos jours, les progrès constants de la phytologie, en particulier l’identification de nouveaux principes actifs, la découverte de nouvelles propriétés pharmacologiques, de formes d’utilisation nouvelles, plus efficaces notamment, et les effets néfastes de certains médicaments de synthèse ont contribué activement à faire de cette discipline une médecine à part entière, permettant à nouveau de présenter certaines plantes comme de réels médicaments, ce que finalement elles ont toujours été…

II. Une Médecine naturelle puissante mais complexe : la Phytothérapie

On oppose souvent, malencontreusement, les médicaments chimiques à la phytologie. Il y a pourtant, pour les uns comme pour les autres, une place complémentaire dans l’arsenal thérapeutique dont nous disposons aujourd’hui ! S’il est vrai que la pharmacie « classique » a occupé les devants de la scène pendant près d’un demi-siècle, il s’agit pourtant d’une thérapeutique assez lourde, parfois contraignante, et dont nous savons bien que les effets secondaires incitent à la prudence. On pourrait donc dire qu’il y a actuellement 2 sortes de médicaments :
- ceux de « maladie », à l’action rapide et puissante, utiles dans l’immédiateté d’une affection aiguë
- ceux de « santé », fruits de la phytologie, dont l’action plus douce permet de prendre le relais des premiers pour une utilisation prolongée évitant ainsi tout effet indésirable pour le patient, humain ou animal.
[Coin maladie]MÉDECINES NATURELLES : La Phytotherapie Phytotherapie_2 Par son action en douceur mais également en profondeur, la phytologie contribue effectivement au bon équilibre d’un organisme momentanément affaibli, en stimulant ses défenses immunitaires naturelles, sans aucune crainte d’effets secondaires si le protocole de soins est correctement mené. Bien choisies, utilisées par des professionnels, les plantes médicinales guérissent ou contribuent à guérir, parfois même très rapidement, des affections courantes et parfois chroniques (arthrose, rhumatismes, infections urinaires, troubles circulatoires, certaines tumeurs, fatigue du vieil âge..) ou tout au moins récidivantes (coryza félin chez un sujet non vacciné…).

III. L’optimisation des plantes médicinales retenues

L’efficacité des médicaments de phytologie repose avant tout sur le choix des plantes qui entrent dans leur composition. C’est le travail principal des phytochimistes et des chercheurs en phytologie appliquée : la sélection de la matière première la plus adéquate et surtout son optimisation = l’espèce la plus intéressante, la date idéale de cueillette, les conditions de végétation les plus favorables (meilleur sol, meilleure exposition solaire, climat approprié), mais aussi quel organe producteur retenir (racine, tige, feuille, fruit, fleur…) en fonction de ses principes actifs. Ainsi les plantes, rigoureusement contrôlées, subissent une analyse systématique de bactériologie, de radioactivité, de pesticides, ce qui assure la garantie de la prise au sérieux de la santé des patients concernés.

IV. La poudre totale

Dans leur enthousiasme à isoler les principes actifs des plantes médicinales, les chercheurs du 19è siècle ont commis une erreur : ils ont cru qu’un seul élément actif pouvait représenter toutes les vertus d’une herbe et qu’en conséquence il serait toujours préférable de mener les recherches et de traiter les pathologies à partir de l’élément isolé. Ils ont ainsi oublié le reste de la plante, considérant comme inactifs ses autres composants, et imposé la croyance selon laquelle les principes actifs d’une plante équivaudraient à la plante entière.
C’est ce problème principal qu’on trouve dans les infusions actuelles distribuées en grande surface. Seules les feuilles sont commercialisées, ce qui, dans le cas de la plupart des plantes, n’a aucun sens curatif. De plus la préparation proposée pour ces feuilles (à laisser infuser dans de l’eau presque bouillante, le tout entouré d’un sachet protecteur) est inadéquate. Bref.
En réalité, la plante porte en elle toute la complexité du vivant. N’oublions jamais la notion de microcosme et de macrocosme, chacun étant imbriqué dans l’autre pour faire partie de l’Unité. La plante est le siège d’interactions permanentes entre une multitude de principes actifs qui agissent en synergie, les uns renforçant mutuellement leurs effets, d’autres corrigeant les inconvénients de certains, ce qui explique leur efficacité et leur absence d’effets secondaires, en toute innocuité.
Mais connaître les principes actifs des plantes médicinales, bien que ce soit déjà le socle de toute thérapeutique phytologique, est insuffisant quand il s’agit d’assurer leur production. Le seule forme de produits finis qui contienne aujourd’hui une quantité optimale de principes actifs sélectionnés rigoureusement est la poudre totale.
Elle est obtenue par un procédé moderne de haute performance = le cryobroyage. L’emploi de la poudre totale permet ainsi de restituer à l’organisme l’ensemble des principes actifs d’une plante médicinale sélectionnée, assurant leurs parfaite préservation, et garantissant surtout par là même leur action synergétique.

V. Le cryobroyage

Ce procédé consiste à pulvériser la partie active de la plante sèche en la broyant à froid sous azote liquide, à –196°C, afin de recueillir une poudre parfaitement fine et homogène. Cela évite le recours à la chaleur donc à l’oxydation, qui affecte certains principes actifs très actifs, comme les enzymes, les vitamines…
Parfaitement assimilée par les organismes (humains, canins, félins, équins, bovins, caprins, ovins, au moins) la poudre totale permet de proposer des traitements de fond, à l’action douce mais plus durable, qui agit en profondeur, ce qui convient tout à fait à des protocoles thérapeutiques de plus de trois jours.

VI. La galenique

La phytologie a été et redeviendra sans doute le mode médical le plus employé de par le monde. Elle fait partie des actes prophylactiques automatiques de certaines cultures, les Asiatiques notamment, et demeure très répandue en Amérique du Nord où les populations sont très soucieuses et respectueuses de la faune et de la flore environnantes. Je crois savoir qu’en Alaska, y compris à Anchorage, la phytologie médicale est la méthode curative la plus prescrite (pour humains et animaux domestiques), avec l’aromathérapie médicale, y compris par les vétérinaires dans les réserves animales et les zoos.
Ce n’est pas qu’une question d’études, de culture, ou de mode de vie : c’est aussi et avant tout une question de réflexion, d’observation, et de respect de la santé de toutes les espèces vivantes. On sait, par le bon sens mais aussi par les nombreuses expérimentations, qu’un animal (domestique ou sauvage) sera bien plus réceptif aux médecines naturelles, parce qu’il est lui-même un organisme autorégulé.
En terme de galénique, il faut retenir la gélule végétale, c’est-à-dire dont l’enveloppe constituée de dérivés de cellulose, qui est une fibre végétale naturelle, totalement inoffensive (aucune connaissance approfondie en ce qui me concerne sur les oiseaux, les gallinacées et les palmipèdes, dont je n’en sais rien les concernant). En somme, la phytologie moléculaire du 21è siècle a pris le relais, et c’est tant mieux, des herboristeries d’antan.
Le préparations sous forme de teinture-mère à l’eau distillée (à la pipette par voie orale) conviennent uniquement aux chats à qui on n’administrera jamais une gélule (risque de fausse route, mais surtout de rejet systématique par l’animal). De plus, chez un félin de petite masse, la teinture-mère est loin d’être économique ! Chez les herbivores, on peut décapsuler la poudre totale et faire prendre son contenu directement par l’animal. Chez les canins, extrême facilité d’absorption en gélule. Dans tous les cas, on n’omettra jamais de doser la prescription phytothérapeutique selon le poids de l’animal, son âge et son anamnèse générale.
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